Pour la solidarité, la démocratie et la justice sociale !

Nous sommes arrivés à un point de bascule: alors que le monde tel quon le connait est en train de vaciller, le gouvernement luxembourgeois et le patronat sattaquent frontalement à notre modèle social et à nos acquis.

Nos pensions sont en danger!

La direction choisie par le gouvernement devient de plus en plus claire : augmentation de l’âge effectif de départ en retraite, détérioration massive de notre système public et solidaire et pas d’augmentation de la pension minimum !

Nos salaires sont attaqués!

En s’attaquant aux prérogatives des syndicats en matière de conventions collectives, le gouvernement et le patronat tentent de détruire notre modèle social et font peser un lourd danger sur nos conditions salariales !

Notre temps de travail est mis à mal!

Généralisation du travail du dimanche, libéralisation des heures d’ouverture dans le commerce, annualisation du temps de travail, remise en question des temps de repos… la liste des attaques est longue en ce qui concerne le temps de travail. Sans parler de l’affaiblissement de nos conventions collectives, qui nous laisserait à la merci totale de nos patrons.

Notre pouvoir d’achat souffre!

En décidant unilatéralement de mettre fin au plafonnement des prix de l’énergie, le gouvernement a volontairement laissé exploser ces prix, avec des augmentations de plus de 30% par endroits. Comme si les prix du logement ne suffisaient pas, le coût de l’énergie vient aussi creuser notre pouvoir d’achat.

Notre protection sociale risque d’être détricotée!

Non seulement notre système de pensions est attaqué, mais notre sécurité sociale l’est aussi. Ainsi, une détérioration des prestations de notre système de santé est à craindre. En plus, le patronat revendique une chasse aux malades toujours plus importante et demande l’introduction de jours de carence pour les salariés malades !

Nos droits fondamentaux sont remis en question!

Interdiction de la mendicité, « Platzverweis » (mesures d’éloignement), remise en question du droit de manifester, politique migratoire de plus en plus répressive : Un tournant autoritaire, aussi au Luxembourg, qui met en péril notre société ouverte et démocratique !

Nos conditions de vie sont menacées!

La crise du logement qui met en péril l’existence de milliers de personnes et l’urgence écologique et climatique qui menace concrètement notre mode de vie et touche en premier lieu les plus vulnérables sont reléguées au second plan. Le gouvernement préfère s’attaquer aux droits et aux acquis de ceux qui, par leur travail, font avancer le pays.

Pour la solidarité, la démocratie et la justice sociale!

C’est le moment de faire entendre nos voix pour notre modèle social, pour une société ouverte, solidaire et démocratique, pour l’égalité et la justice sociale !

  • Pour notre modèle social basé sur la négociation collective et la culture du compromis dans l’intérêt du pays
  • Pour nos salaires et nos conditions de travail !
  • Pour la défense de nos acquis sociaux arrachés au fil des décennies !
  • Pour notre pouvoir d’achat !
  • Pour nos droits et libertés fondamentales, pour notre démocratie !
  • Pour un système de sécurité sociale et de pensions solidaire et public !
  • Pour une transition juste !
  • Pour l’égalité des genres !

 

Mobilise-toi avec nous le 28 juin, informe et sensibilise tes collègues et ton entourage, organise-toi!

Nos conditions de vie et de travail sont sous attaque !

En date du 6 février 2025, près de 360 délégués syndicaux se sont réunis au « Casino syndical » à Bonnevoie pour discuter de l’attaque du gouvernement contre les conditions de vie et de travail des salariés du commerce.

Pour rappel le gouvernement veut introduire les règles les plus libérales de toute la Grande Région !

Après l’extension prévue des heures de travail dominicales de 4 à 8 heures, cet élargissement extrême des heures d’ouverture et des heures de travail constitue une régression sociale d’envergure, puisqu’elle détruira toute vie familiale ou privée pour les 50.000 salariés concernés.

De plus, les réformes prévues sur le travail du dimanche et les heures d’ouverture sont en contradiction flagrante avec l’étude réalisée par LISER et commanditée par le ministère des Classes Moyennes en 2018 sur l’impact d’une possible libéralisation des heures d’ouverture, qui devait servir de base pour une réforme du cadre légal.

Dans un secteur d’activités à forte proportion féminine dont beaucoup de monoparentaux et qui dépend de la main-d’œuvre frontalière, cette ultra-flexibilisation des heures de travail aggravera les phénomènes déjà existants de pénurie de personnel et ne va certainement pas augmenter l’attractivité de ces métiers.

De plus, ces mesures favorisent les grandes entreprises au détriment des petites entreprises et des artisans locaux.

Mais ce n’est pas tout…

Le gouvernement tourne à mal le dialogue social en imposant des décisions sans négociation avec les syndicats.

Cette réforme pourrait donc n’être qu’une première étape pour augmenter les heures de travail de tous les salariés et pour détruire progressivement tous leurs acquis.